Les deux premières personnes proviennent d’une terre située au-dessus de celle où vivent à présent les Cris. Ils n'ont pas tenu compte des avertissements selon lesquels une seule personne peut suivre du regard la ligne de l’araignée et quand ils ont regardé ensemble dans cette direction, ils sont tombés dans le nid du grand aigle. Ils sont secourus par un glouton et un ours. C'est ce dernier qui enseigne aux gens comment vivre sur cette nouvelle terre. Beaucoup plus tard, les hommes Blancs sont arrivés.
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Simeon Scott
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Age/Level
préscolaire
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
2009
Year Last Edited
2009
Described by
Chahkabesh découvre un groupe de chasseurs géants qui chassent le castor. Malgré l’avertissement de sa sœur de ne jamais s'en approcher, il les retrouve et, provoqué par leurs railleries, il accroche un castor et le sort de l’eau. Cependant, le castor ne lui appartient pas. Il part en courant avec le castor et brise le bras d’une géante qui essaie de l'arrêter. Les géants le poursuivent jusqu'à sa demeure et, ne le trouvant pas, ils enlèvent sa sœur. Rapidement, Chahkabesh prend son arc, les suit et, pour sauver sa sœur ,tue tous les géants. Ensemble, ils retournent à leur maison et font du bouillon avec la viande de castor et de la neige fondue.
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Xavier Sutherland
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Peawanuck (Winisk)
Age/Level
préscolaire
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1960-62
Year Last Edited
2010
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Il y a longtemps, la terre que nous connaissons comme étant le Canada était vide. Les gens vivaient sur une autre terre, en haut là -bas. Une voix invisible a demandé à un homme et une femme s’ils voulaient aller sur cette autre terre plus en bas. Ils ont accepté et sont allés voir l’Araignée afin de se rendre à cette terre. Ils n'ont pas tenu compte de ses avertissements selon lesquels une seule personne pouvait regarder en bas de la ligne de l’araignée et quand les deux ont regardés, ils sont tombé dans le nid du grand aigle. Ils ont été secourus par un glouton et un ours. L’ours leur a enseigné les façons de vivre sur cette nouvelle terre. C’est pourquoi l’ours est respecté et considéré comme un sage. Quand les hommes Blancs sont venus, ils étaient intéressés par les manteaux et les peaux des Indiens, mais les deux peuples ne se comprenaient pas.
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Simeon Scott
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Kashechewan (Fort Albany)
Age/Level
préscolaire
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1955-57
Year Last Edited
2010
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Un jour, alors que Chahkabesh cherche de la nourriture, il voit un sentier en haut de la crête. Il veut savoir qui a fait ce sentier et tend un collet. Il retourne chez lui et l’oublie jusqu’au lendemain matin quand l’aube ne se lève pas. Sa sœur se demande ce qui aurait bien pu se passer et c’est à ce moment que Chahkabesh se souvient de son collet. Il y trouve le soleil immobile, incapable de bouger. Il ne peut s’approcher assez près du soleil pour le libérer sans se brûler, ni aucun autre animal, à l’exception de la souris avec son nez pointu qui ronge le piège. C’est pourquoi la souris a maintenant l’air légèrement brûlée.
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Simeon Scott
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Kashechewan (Fort Albany)
Age/Level
préscolaire
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1955-57
Year Last Edited
2009
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Lorsque Chahkabesh veut aller chasser près du lac où vit le grand poisson, sa sœur lui dit de faire attention de ne pas perdre sa flèche dans le lac, sinon il sera avalé par le poisson géant. Chahkabesh n’écoute pas vraiment et lorsqu’il essaie de tirer sur un aigle, sa flèche tombe dans le lac. Il plonge pour aller la chercher. Lorsqu’il ne revient pas à la maison, sa grande sœur s’inquiète et, afin de voir si son frère est à l’intérieur du poisson géant, elle le pêche. Alors qu’elle commence à ouvrir le ventre du poisson, elle entend la voix de son frère lui dire de ne pas couper trop profondément ou elle le coupera. Quand il est libre, elle lui dit de ne jamais retourner dans le lac.
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Simeon Scott
Community
Kashechewan (Fort Albany)
Age/Level
préscolaire
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1956-57
Year Last Edited
2009
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Chahkabesh trouve des traces menant au haut de la colline et se demande quels animaux auraient pu les faire. Quand il en parle à sa sœur, elle l’avertit que ce sont les animaux qui ont tué leurs parents et qui les ont rendus orphelins. Elle lui demande de ne plus jamais aller les rechercher. Chahkabesh accepte, mais ne la croit pas vraiment. Au lieu d'obéir à sa soeur, il fabrique des flèches pouvant même briser des pierres et lorsqu’il trouve une bande d'ours, il tire une flèche qui les tue tous. Il ouvre chacun des ours, mais ne peut trouver ses parents. Quand il le dit à sa sœur, elle le réprimande encore, mais il l’ignore une autre fois. Ensuite, il va dehors pour chercher de la neige et sa grande sœur l’avise de ne pas regarder la lune, mais il le fait de toute façon. Il se retrouve attiré et collé à la lune pour toujours.
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Simeon Scott
Community
Kashechewan (Fort Albany)
Age/Level
préscolaire
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1956-57
Year Last Edited
2009
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Quand un déluge couvrit toute la terre, Wisakechahk construisit un radeau pour se sauver et recueillit des créatures dessus. Il décide, cependant, qu’il veut fabriquer plus de terre et décide de faire plonger ses animaux dans les profondeurs de l’eau afin de ramasser de la terre du fond. Le premier animal se noie et le second, un rat musqué, est tout près de la mort lorsque Wisakechahk l’extirpe et récupère la terre de ses griffes. Wisakechahk dit au glouton de courir en rond jusqu’à ce que la terre soit si large que le glouton de ne puisse revenir. Ensuite, Wisakechahk monte vers le nord, laissant des traces derrières lui, et est retrouvé par deux hommes au bout de la terre. L'un lui demande de vivre assez vieux afin que ses enfants soient capables de subvenir à leurs besoins. Wisakechahk le lui accorde. L’autre lui demande de vivre éternellement et Wisakechahk le change en pierre.
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Simeon Scott
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Kashechewan (Fort Albany)
Age/Level
cycle 2
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1956-57
Year Last Edited
2009
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Wisakechahk souhaite manger les oiseaux avec lesquels il vit. Il décide donc de danser et les défie tous de se balancer les yeux fermés. Le huard, cependant, se méfie, ouvre ses yeux et voit Wisakechahk piéger les oiseaux. Il avertit les autres, mais Wisakechahk lui donne un coup de pied dans le dos. C’est pourquoi on dit que le huard a le dos plat. Ensuite, Shingibish commence à prendre deux épouses. Mais lorsqu’il voit que le huard est couvert de perles et est très beau, il craint que le huard ne lui vole ses femmes et il avise ses épouses de ne pas le quitter. Le huard s'approche et vole quand même les épouses de Shingibish. Ce soir-là , en revanche, celui-ci prend un ciseau chauffé et le presse le long de la gorge du huard. C’est pourquoi on dit que le huard a la gorge foncée.
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Simeon Scott
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Kashechewan (Fort Albany)
Age/Level
cycle 2
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1956-57
Year Last Edited
2009
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Dans cette histoire, il y a un vieil homme qui ne traite pas bien sa femme et son fils, Ayas, désapprouve. Un jour, le père joue un tour à son fils en lui disant de l'accompagner, mais il l'abandonne sur une île lointaine sans possibilité de revenir à la maison. Une créature marine à cornes vient au secours d’Ayas, mais celle-ci est tuée parce qu’Ayas ne l’a pas prévenue qu’une tempête s’approchait. Se sentant coupable, Ayas rejoint sa grand-mère qui le nourrit et lui donne de quoi subvenir au long et dangereux périple du retour à la maison : une peau pour dormir, une peau de vison et un bâton pointu. Ayas quitte sa grand-mère et voyage en s'arrêtant dans plusieurs wigwams sur le chemin du retour, dupant et tuant les gens qu’il rencontre avec le bâton de sa grand-mère jusqu’à ce qu’il trouve enfin le chemin de sa maison pour retrouver sa mère. Cependant, il découvre que son père s’était trouvé une autre femme et avait eu un enfant avec elle. Ayas ordonne à sa mère de faire un feu et de jeter l’enfant dedans pour le tuer. Quand c’est fait, son père sort et est scandalisé jusqu’à ce qu’il reconnaisse son fils perdu et retrouvé, Ayas, qu'il finit par traiter très bien. Ayas, de son coté, fabrique deux flèches et tue son père et sa seconde épouse, puis les fait brûler de manière à ce que son père devienne le « fantôme-fumée », et que la femme devienne une pierre défigurée avec de la terre et de la mousse blanche. Ayas devient le mélèze le long du lagon, utilisé pour les raquettes.
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Simeon Scott
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Kashechewan (Fort Albany)
Age/Level
cycle 2
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1956-57
Year Last Edited
2009
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Mistaganash se réveille d’entre les morts et retourne chez lui au grand plaisir de sa mère. Il reprend la chasse et y excelle, mais quelqu'un essaye à nouveau de le tuer pour une femme. Heureusement, son beau-père est intervenu.
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Simeon Scott
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Kashechewan (Fort Albany)
Age/Level
préscolaire
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1956-57
Year Last Edited
2009
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Memishoosh le sorcier adopte de jeunes garçons orphelins, les élève à être ses beaux-fils, et après, de façon routinière, les tue. Cependant, l’un d’eux était aussi un sorcier et il réussit à échapper aux plans de Memishoosh jusqu’à ce qu’il puisse renverser le complot de son beau-père et que celui-ci gèle à mort.
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Simeon Scott
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Kashechewan (Fort Albany)
Age/Level
préscolaire
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1956-57
Year Last Edited
2009
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Un wendigo est harponné au cou en chassant un Indien, mais au lieu de lui sauver la vie, le wendigo en chef le laisse mourir afin de le manger. Désormais, quand les wendigos se rencontrent, ils veulent se manger les uns les autres. C’est la raison pourquoi les wendigos ne vivent plus ensemble aujourd'hui. Par la suite, certains wendigos commencent à se marier avec leurs captives et à avoir des enfants avec elles. Un jour, un de ces wendigos accompagne son fils à la chasse à l'homme. Le couple qu'ils poursuivent réussit à s'échapper et à rentrer à leur camp. Avec les autres membres du campement, ils préparent un piège pour les deux windigos. Les deux wendigos furent tués, et leurs entrailles glacées passées au feu.
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Simeon Scott
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Kashechewan (Fort Albany)
Age/Level
préscolaire
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1956-57
Year Last Edited
2009
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Chahkabesh entend un bruit étrange et sa sœur lui explique que c'est le bruit de la femme géante qui ramasse du bois tôt le matin. Il promet à sa sœur de ne plus jamais retourner là où il a entendu le bruit, mais il y retourne le lendemain, emportant comme collation une vessie de gras de poisson. Comme il s'approche de l’endroit, un geai gris se pose près de lui. Chahkabesh le tue et enfile son plumage ce qui lui permet de voler jusqu’au camp de la femme géante. Les géantes découvrent le geai gris et, comprenant que c’était Chahkabesh, elles le mettent à bouillir dans un grand chaudron pour en faire un bouillon. Celui-ci ouvre sa vessie de poisson pour arrêter l’ébullition. Quand les femmes voient le chaudron couvert de gras, Chahkabesh sort brusquement et renverse le bouillon sur elles, ce qui les tue. Il tue aussi la géante blessée à qui il avait brisé le bras auparavant.
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Xavier Sutherland
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Peawanuck (Winisk)
Age/Level
préscolaire
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1960-62
Year Last Edited
2010
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Chahkabesh trouve ce qui paraît être un sentier brûlé et souhaite y poser des collets afin d’attraper ce qui l'a causé, mais sa sœur l’en empêche parce que cette région est celle où le soleil se promène quand il se lève le matin. Chahkabesh ne tient pas compte des avertissements de sa sœur et installe un piège sur le sentier du le soleil. Le lendemain matin, les deux se lèvent tôt, mais l’aube n’arrive pas et ils figurent que ça doit être Chahkabesh qui a pris le soleil au piège. Il s’en va pour le sauver, mais le soleil est bien trop chaud pour s’en approcher. Il demande donc à son amie, la petite souris, de ronger le collet afin que le soleil puisse de nouveau marcher.
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Xavier Sutherland
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Peawanuck (Winisk)
Age/Level
préscolaire
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1960-62
Year Last Edited
2010
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Chahkabesh tire sur un oiseau et le rate, et sa flèche tombe dans le lac. Il a trop peur d’aller la chercher à cause des créatures bizarres qui créent des ondulations à la surface de l'eau. Il en parle à sa sœur et elle lui dit de ne jamais retourner à ce lac sous peine de se faire manger par un poisson. Le lendemain, Chahkabesh ignore l’avertissement, saute dans le lac et est aussitôt avalé par un poisson. Sa sœur s’inquiète de ne pas le voir rentrer à la maison. Elle va au lac et harponne le poisson qui a avalé son frère. Elle fend le poisson en deux et sauve Chahkabesh.
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Xavier Sutherland
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Peawanuck (Winisk)
Age/Level
préscolaire
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1960-62
Year Last Edited
2010
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Un jour, après avoir chassé, la sœur de Chahkabesh lui demande d’aller chercher de la neige dehors, mais l’avise de ne pas regarder la lune. Cependant, il ne peut s'empêcher de regarder la lune et même de la fixer le plus fort possible ce qui fait qu'il se retrouve attiré par elle. C’est pourquoi Chahkabesh apparaît maintenant collé sur la lune.
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Xavier Sutherland
Community
Peawanuck (Winisk)
Age/Level
préscolaire
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1960-62
Year Last Edited
2010
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Wisakechahk fait tomber plusieurs oiseaux dans son piège en refusant de chanter pour eux à l’extérieur et en construisant un wigwam avec des collets tout autour. Il convainc les oiseaux de danser sur ses paroles de chanson et donc quand il leur dit en chantant de fermer les yeux, ils les ferment et quand il leur dit en chantant de danser avec leurs cous collés, c’est ce qu’ils font. C’est là qu’il tire sur ses collets et étrangle les oiseaux. Cependant, à cause du bruit, le huard se méfie et quand il ouvre ses yeux, il s’enfuit. Wisakechahk lui donne un coup de pied dans le dos, l’aplatissant pour toujours. Ensuite, Wisakechahk décide d’enterrer les oiseaux morts et de les cuire dans le sable chaud, mais il se fait voler durant la nuit et découvre qu'il n'en reste que les pattes dans le sable.
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Xavier Sutherland
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Peawanuck (Winisk)
Age/Level
cycle 2
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1960-62
Year Last Edited
2010
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Wisakechahk rejoint un ours qui est en train de ramasser des petits fruits afin d’engraisser et découvre que l’ours ne voit pas bien du tout. Malgré les réserves de l’ours, Wisakechahk convainc l’ours de le laisser lui écraser des petits fruits dans les yeux, en disant que c’est ce remède qui lui a permis de guérir ses propres yeux. Lorsque les yeux de l’ours commencent à brûler, Wisakechahk lui dit de les fermer pendant qu’il va chercher des roches et bat l’ours à mort. En commençant à cuire l’ours, il réalise qu’il n’a pas assez faim pour tout manger alors il demande aux arbres d’écraser son estomac pour qu’il puisse manger, mais les arbres le coincent entre eux et disent aux animaux de la forêt d’aller manger l’ours. Quand finalement Wisakechahk se libère, il ne reste plus rien sauf le foie et les entrailles qu’il avait auparavant jetés. La morale de cette histoire est qu'il ne faut pas gaspiller de la nourriture même si elle est abondante.
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Xavier Sutherland
Community
Peawanuck (Winisk)
Age/Level
cycle 2
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1960-62
Year Last Edited
2010
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Wisakechahk arrive sur une volée d’oies qui s’apprêtent à s'envoler pour là où il n'y a jamais d’hiver et il voudrait bien partir avec elles. Le chef des oies lui donne la permission de les accompagner, mais le voyage est retardé parce que les oies doivent manger pour bien s'engraisser avant le départ. Ensuite, après leur purge et leur nettoyage, la volée et Wisakechahk partent au milieu de la nuit avec l'instruction stricte de ne regarder que dans la direction où ils volent. Quelqu'un appelle Wisakechahk pendant qu’il vole, toutefois, et quand il regarde en bas pour voir qui c'est, il se fait tirer dessus et son aile se brise. Il chute jusqu'au sol, mais ne meurt pas. Il se relève et marche. On dit que c'est pour cela que les oies ne meurent jamais en tombant du ciel.
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Xavier Sutherland
Community
Peawanuck (Winisk)
Age/Level
cycle 2
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1960-62
Year Last Edited
2010
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Cette histoire enseigne aux enfants à ne pas rire de ceux qui sont en détresse.
Il y avait une fois deux familles qui vivaient ensemble durant l’hiver, et qui vivaient en chassant surtout des lapins. Un jour, un de ces chasseurs est revenu plus tôt que prévu les mains couvertes de sang d’une morsure de lapin et son compagnon s'est moqué de lui. Son ami pensait qu’il était maladroit et cela a fâché le chasseur qui a décidé de jeter un sort sur celui qui a ri de lui. Le lendemain, le compagnon est parti à la chasse et a rencontré un nombre croissant de lapins au point qu’il y en avait plus qu'il n'en pouvait tuer. Les lapins se sont régalés de lui et tout ce qu’il restait, quelques jours plus tard, c'était ses os dans la neige.
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Xavier Sutherland
Community
Peawanuck (Winisk)
Age/Level
cycle 2
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1960-62
Year Last Edited
2010
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
La morale de cette histoire est qu'il ne faut pas faire de mal aux autres créatures, même les plus petites.
Il y avait un homme qui, durant un été très chaud, s’était fait piquer partout par des moustiques parce qu’il n’avait rien pour les tuer. Plus tard, il les a tous attrapé dans un pot et quand l’hiver est arrivé, il a pris sa revanche en les répandant à l’extérieur pour qu’ils gèlent instantanément. Cependant, quand le printemps et l’été sont revenu, les moustiques sont aussi revenu et ne lui ont laissé aucun moment de paix peu importe ce qu’il fasse et où qu'il aille.
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Xavier Sutherland
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Peawanuck (Winisk)
Age/Level
cycle 2
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1960-62
Year Last Edited
2010
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Un hiver, il y avait un homme dont le jeune frère a eu si froid qu’il en est mort. Quand la neige a commencé à dégeler, le frère aîné a donné un coup de pied dans la neige et l'a défier de venir le geler, mais la neige l'a défié en retour. Alors durant l’été, le frère aîné a ramassé du bois à brûler et du gras d’animaux et a attendu le retour de l’hiver. Un soir d’hiver, il faisait extrêmement froid. L'homme a continué à entretenir le feu en y ajoutant de la graisse jusqu’à ce que de la neige finisse par commencer à fondre. Ensuite, la neige a concédé sa défaite et lui a promis de ne plus jamais revenir le déranger.
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Xavier Sutherland
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Peawanuck (Winisk)
Age/Level
cycle 2
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1960-62
Year Last Edited
2010
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Quand Xavier, le narrateur, était un enfant, sa famille avait un castor comme animal de compagnie. Durant la journée, il dormait, mais la nuit venue il travaillait fort à couper des bâtons de saules jusqu’à ce qu’il y ait une pile bloquant la porte. Il travaillait fort afin de fermer complètement la porte comme il le ferait pour barrer la rivière. Le matin, on le retrouvait endormi.
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Xavier Sutherland
Community
Peawanuck (Winisk)
Age/Level
cycle 2
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1960-62
Year Last Edited
2010
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Xavier, le narrateur, avait une loutre comme animal de compagnie dans sa jeunesse. Elle dormait la nuit, se levait tôt le matin et retournait se coucher l’après-midi. En hiver, sa famille coupait deux trous dans la glace et attachait une corde après la patte de la loutre. Celle-ci plongeait dans un des trous et ressortait par l’autre, plaçant pour eux la corde du filet de pêche sous la glace.
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Xavier Sutherland
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Peawanuck (Winisk)
Age/Level
cycle 2
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1960-62
Year Last Edited
2010
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Xavier, le narrateur, avait autrefois des faucons et sa famille en avait pris soin avant même qu’ils n'aient des plumes. Ils mangeaient beaucoup de poisson, une fois par jour, et quand ils ont grandi, ils ne voulaient plus partir. Le faucon était aussi utile pour chasser les souris.
StoryTeller
Xavier Sutherland
Community
Peawanuck (Winisk)
Age/Level
cycle 2
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1960-62
Year Last Edited
2010
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis