Dans cette histoire, il y a un vieil homme qui ne traite pas bien sa femme et son fils, Ayas, désapprouve. Un jour, le père joue un tour à son fils en lui disant de l'accompagner, mais il l'abandonne sur une île lointaine sans possibilité de revenir à la maison. Une créature marine à cornes vient au secours d’Ayas, mais celle-ci est tuée parce qu’Ayas ne l’a pas prévenue qu’une tempête s’approchait. Se sentant coupable, Ayas rejoint sa grand-mère qui le nourrit et lui donne de quoi subvenir au long et dangereux périple du retour à la maison : une peau pour dormir, une peau de vison et un bâton pointu. Ayas quitte sa grand-mère et voyage en s'arrêtant dans plusieurs wigwams sur le chemin du retour, dupant et tuant les gens qu’il rencontre avec le bâton de sa grand-mère jusqu’à ce qu’il trouve enfin le chemin de sa maison pour retrouver sa mère. Cependant, il découvre que son père s’était trouvé une autre femme et avait eu un enfant avec elle. Ayas ordonne à sa mère de faire un feu et de jeter l’enfant dedans pour le tuer. Quand c’est fait, son père sort et est scandalisé jusqu’à ce qu’il reconnaisse son fils perdu et retrouvé, Ayas, qu'il finit par traiter très bien. Ayas, de son coté, fabrique deux flèches et tue son père et sa seconde épouse, puis les fait brûler de manière à ce que son père devienne le « fantôme-fumée », et que la femme devienne une pierre défigurée avec de la terre et de la mousse blanche. Ayas devient le mélèze le long du lagon, utilisé pour les raquettes.
Sophie Gunner décrit les longues étapes du processus de tannage de la peau d’orignal. Elle mentionne aussi les différentes tâches des hommes et des femmes.
Sophie Gunner décrit le procédé de fabrication des couvertures en peau de lapin et la difficulté à en faire de très grandes. Elle parle aussi d'autres vêtements fait de peau de lapin.
Sophie Gunner se souvient de comment elle a fini par s'intéresser à la technique de fabrication de raquettes et comment sa mère lui a partagé ses connaissances.