Chahkabesh découvre un groupe de chasseurs géants qui chassent le castor. Malgré l’avertissement de sa sœur de ne jamais s'en approcher, il les retrouve et, provoqué par leurs railleries, il accroche un castor et le sort de l’eau. Cependant, le castor ne lui appartient pas. Il part en courant avec le castor et brise le bras d’une géante qui essaie de l'arrêter. Les géants le poursuivent jusqu'à sa demeure et, ne le trouvant pas, ils enlèvent sa sœur. Rapidement, Chahkabesh prend son arc, les suit et, pour sauver sa sœur ,tue tous les géants. Ensemble, ils retournent à leur maison et font du bouillon avec la viande de castor et de la neige fondue.
StoryTeller
Xavier Sutherland
Community
Peawanuck (Winisk)
Age/Level
préscolaire
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1960-62
Year Last Edited
2010
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Chahkabesh entend un bruit étrange et sa sœur lui explique que c'est le bruit de la femme géante qui ramasse du bois tôt le matin. Il promet à sa sœur de ne plus jamais retourner là où il a entendu le bruit, mais il y retourne le lendemain, emportant comme collation une vessie de gras de poisson. Comme il s'approche de l’endroit, un geai gris se pose près de lui. Chahkabesh le tue et enfile son plumage ce qui lui permet de voler jusqu’au camp de la femme géante. Les géantes découvrent le geai gris et, comprenant que c’était Chahkabesh, elles le mettent à bouillir dans un grand chaudron pour en faire un bouillon. Celui-ci ouvre sa vessie de poisson pour arrêter l’ébullition. Quand les femmes voient le chaudron couvert de gras, Chahkabesh sort brusquement et renverse le bouillon sur elles, ce qui les tue. Il tue aussi la géante blessée à qui il avait brisé le bras auparavant.
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Xavier Sutherland
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Peawanuck (Winisk)
Age/Level
préscolaire
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1960-62
Year Last Edited
2010
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Chahkabesh trouve ce qui paraît être un sentier brûlé et souhaite y poser des collets afin d’attraper ce qui l'a causé, mais sa sœur l’en empêche parce que cette région est celle où le soleil se promène quand il se lève le matin. Chahkabesh ne tient pas compte des avertissements de sa sœur et installe un piège sur le sentier du le soleil. Le lendemain matin, les deux se lèvent tôt, mais l’aube n’arrive pas et ils figurent que ça doit être Chahkabesh qui a pris le soleil au piège. Il s’en va pour le sauver, mais le soleil est bien trop chaud pour s’en approcher. Il demande donc à son amie, la petite souris, de ronger le collet afin que le soleil puisse de nouveau marcher.
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Xavier Sutherland
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Peawanuck (Winisk)
Age/Level
préscolaire
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1960-62
Year Last Edited
2010
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Chahkabesh tire sur un oiseau et le rate, et sa flèche tombe dans le lac. Il a trop peur d’aller la chercher à cause des créatures bizarres qui créent des ondulations à la surface de l'eau. Il en parle à sa sœur et elle lui dit de ne jamais retourner à ce lac sous peine de se faire manger par un poisson. Le lendemain, Chahkabesh ignore l’avertissement, saute dans le lac et est aussitôt avalé par un poisson. Sa sœur s’inquiète de ne pas le voir rentrer à la maison. Elle va au lac et harponne le poisson qui a avalé son frère. Elle fend le poisson en deux et sauve Chahkabesh.
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Xavier Sutherland
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Peawanuck (Winisk)
Age/Level
préscolaire
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1960-62
Year Last Edited
2010
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Un jour, après avoir chassé, la sœur de Chahkabesh lui demande d’aller chercher de la neige dehors, mais l’avise de ne pas regarder la lune. Cependant, il ne peut s'empêcher de regarder la lune et même de la fixer le plus fort possible ce qui fait qu'il se retrouve attiré par elle. C’est pourquoi Chahkabesh apparaît maintenant collé sur la lune.
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Xavier Sutherland
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Peawanuck (Winisk)
Age/Level
préscolaire
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1960-62
Year Last Edited
2010
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Wisakechahk fait tomber plusieurs oiseaux dans son piège en refusant de chanter pour eux à l’extérieur et en construisant un wigwam avec des collets tout autour. Il convainc les oiseaux de danser sur ses paroles de chanson et donc quand il leur dit en chantant de fermer les yeux, ils les ferment et quand il leur dit en chantant de danser avec leurs cous collés, c’est ce qu’ils font. C’est là qu’il tire sur ses collets et étrangle les oiseaux. Cependant, à cause du bruit, le huard se méfie et quand il ouvre ses yeux, il s’enfuit. Wisakechahk lui donne un coup de pied dans le dos, l’aplatissant pour toujours. Ensuite, Wisakechahk décide d’enterrer les oiseaux morts et de les cuire dans le sable chaud, mais il se fait voler durant la nuit et découvre qu'il n'en reste que les pattes dans le sable.
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Xavier Sutherland
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Peawanuck (Winisk)
Age/Level
cycle 2
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1960-62
Year Last Edited
2010
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Wisakechahk rejoint un ours qui est en train de ramasser des petits fruits afin d’engraisser et découvre que l’ours ne voit pas bien du tout. Malgré les réserves de l’ours, Wisakechahk convainc l’ours de le laisser lui écraser des petits fruits dans les yeux, en disant que c’est ce remède qui lui a permis de guérir ses propres yeux. Lorsque les yeux de l’ours commencent à brûler, Wisakechahk lui dit de les fermer pendant qu’il va chercher des roches et bat l’ours à mort. En commençant à cuire l’ours, il réalise qu’il n’a pas assez faim pour tout manger alors il demande aux arbres d’écraser son estomac pour qu’il puisse manger, mais les arbres le coincent entre eux et disent aux animaux de la forêt d’aller manger l’ours. Quand finalement Wisakechahk se libère, il ne reste plus rien sauf le foie et les entrailles qu’il avait auparavant jetés. La morale de cette histoire est qu'il ne faut pas gaspiller de la nourriture même si elle est abondante.
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Xavier Sutherland
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Peawanuck (Winisk)
Age/Level
cycle 2
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1960-62
Year Last Edited
2010
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Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Wisakechahk arrive sur une volée d’oies qui s’apprêtent à s'envoler pour là où il n'y a jamais d’hiver et il voudrait bien partir avec elles. Le chef des oies lui donne la permission de les accompagner, mais le voyage est retardé parce que les oies doivent manger pour bien s'engraisser avant le départ. Ensuite, après leur purge et leur nettoyage, la volée et Wisakechahk partent au milieu de la nuit avec l'instruction stricte de ne regarder que dans la direction où ils volent. Quelqu'un appelle Wisakechahk pendant qu’il vole, toutefois, et quand il regarde en bas pour voir qui c'est, il se fait tirer dessus et son aile se brise. Il chute jusqu'au sol, mais ne meurt pas. Il se relève et marche. On dit que c'est pour cela que les oies ne meurent jamais en tombant du ciel.
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Xavier Sutherland
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Peawanuck (Winisk)
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cycle 2
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Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1960-62
Year Last Edited
2010
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Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Cette histoire enseigne aux enfants à ne pas rire de ceux qui sont en détresse.
Il y avait une fois deux familles qui vivaient ensemble durant l’hiver, et qui vivaient en chassant surtout des lapins. Un jour, un de ces chasseurs est revenu plus tôt que prévu les mains couvertes de sang d’une morsure de lapin et son compagnon s'est moqué de lui. Son ami pensait qu’il était maladroit et cela a fâché le chasseur qui a décidé de jeter un sort sur celui qui a ri de lui. Le lendemain, le compagnon est parti à la chasse et a rencontré un nombre croissant de lapins au point qu’il y en avait plus qu'il n'en pouvait tuer. Les lapins se sont régalés de lui et tout ce qu’il restait, quelques jours plus tard, c'était ses os dans la neige.
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Xavier Sutherland
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Peawanuck (Winisk)
Age/Level
cycle 2
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1960-62
Year Last Edited
2010
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
La morale de cette histoire est qu'il ne faut pas faire de mal aux autres créatures, même les plus petites.
Il y avait un homme qui, durant un été très chaud, s’était fait piquer partout par des moustiques parce qu’il n’avait rien pour les tuer. Plus tard, il les a tous attrapé dans un pot et quand l’hiver est arrivé, il a pris sa revanche en les répandant à l’extérieur pour qu’ils gèlent instantanément. Cependant, quand le printemps et l’été sont revenu, les moustiques sont aussi revenu et ne lui ont laissé aucun moment de paix peu importe ce qu’il fasse et où qu'il aille.
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Xavier Sutherland
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Peawanuck (Winisk)
Age/Level
cycle 2
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Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1960-62
Year Last Edited
2010
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Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Un hiver, il y avait un homme dont le jeune frère a eu si froid qu’il en est mort. Quand la neige a commencé à dégeler, le frère aîné a donné un coup de pied dans la neige et l'a défier de venir le geler, mais la neige l'a défié en retour. Alors durant l’été, le frère aîné a ramassé du bois à brûler et du gras d’animaux et a attendu le retour de l’hiver. Un soir d’hiver, il faisait extrêmement froid. L'homme a continué à entretenir le feu en y ajoutant de la graisse jusqu’à ce que de la neige finisse par commencer à fondre. Ensuite, la neige a concédé sa défaite et lui a promis de ne plus jamais revenir le déranger.
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Xavier Sutherland
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Peawanuck (Winisk)
Age/Level
cycle 2
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1960-62
Year Last Edited
2010
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Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Quand Xavier, le narrateur, était un enfant, sa famille avait un castor comme animal de compagnie. Durant la journée, il dormait, mais la nuit venue il travaillait fort à couper des bâtons de saules jusqu’à ce qu’il y ait une pile bloquant la porte. Il travaillait fort afin de fermer complètement la porte comme il le ferait pour barrer la rivière. Le matin, on le retrouvait endormi.
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Xavier Sutherland
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Peawanuck (Winisk)
Age/Level
cycle 2
Language
Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1960-62
Year Last Edited
2010
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Xavier, le narrateur, avait une loutre comme animal de compagnie dans sa jeunesse. Elle dormait la nuit, se levait tôt le matin et retournait se coucher l’après-midi. En hiver, sa famille coupait deux trous dans la glace et attachait une corde après la patte de la loutre. Celle-ci plongeait dans un des trous et ressortait par l’autre, plaçant pour eux la corde du filet de pêche sous la glace.
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Xavier Sutherland
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Peawanuck (Winisk)
Age/Level
cycle 2
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Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1960-62
Year Last Edited
2010
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis
Xavier, le narrateur, avait autrefois des faucons et sa famille en avait pris soin avant même qu’ils n'aient des plumes. Ils mangeaient beaucoup de poisson, une fois par jour, et quand ils ont grandi, ils ne voulaient plus partir. Le faucon était aussi utile pour chasser les souris.
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Xavier Sutherland
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Peawanuck (Winisk)
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Cri des marais (dialecte n)
Year Recorded
1960-62
Year Last Edited
2010
Described by
Marie-Odile Junker & Doug Ellis